Comment effectuer la détection des réseaux souterrains ?

Pour les opérations de détection de vos réseaux souterrains, vous avez deux options au choix. D’une part, la détection magnétique et d’autre part le radar de sol. Chacune de ces deux options est tout de même complémentaire si vous souhaitez effectuer une détection précise des réseaux enfouis.

 

La localisation des réseaux souterrains par la détection magnétique

 

Grâce à la détection magnétique, vous pouvez, depuis la surface du sol, définir une série de points ainsi que la profondeur marquant les lignes du réseau enterré à retrouver. Parmi les réseaux que vous pouvez localiser grâce à la détection magnétique, vous avez :

  • Les fils électriques
  • Tous les raccordements que ce soit d’eau, de gaz, d’électricité, de téléphonie ou d’évacuation
  • Les câbles de téléphonie en cuivre ou les fibres optiques
  • Les conduits conducteurs (acier, fonte)
  • Les canalisations gravitaires
  • Divers fourreaux.

En fonction des divers types de câbles et de conduits à détecter, vous pourriez avoir besoin d’accessoires adéquats.

Canalisations conductrices et câbles

Pour ce type d’installations souterraines, un signal sera envoyé par un générateur et il sera capté ensuite par le détecteur.

Canalisations ou fourreaux non conducteurs

Pour ce type d’installation, une aiguille localisable ou détectable sera introduite à l’intérieur et  c’est elle qui va émettre le signal qui sera capté par le détecteur.

 

Pour ce type de détection, vous devez vous munir d’un détecteur RD7100DL+ ou d’un localisateur vScan.

 

La détection des réseaux souterrains avec le Géoradar ou radar de sol

 

Grâce au radar de sol, vous pouvez définir le tracé des réseaux souterrains. Il permet la détection de tous les réseaux enterrés au diamètre large ou moyen. A l’image d’un sonar de sous-marin, il est équipé d’un émetteur qui envoie une onde à l’intérieur du sol. Celle-ci va ricocher sur les surfaces denses qu’elle rencontrera et elle sera dès lors détectée par l’antenne du radar. Les différences de densité ou les conduits, avec leurs profondeurs seront indiqués grâce aux paraboles sur le moniteur de contrôle.

 

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Détection des réseaux souterrains grâce aux méthodes non intrusives

Lorsqu’il s’agit de la détection des réseaux souterrains, les méthodes de détection constituent un investissement de la plus haute importance. Leur prise en main nécessite un certain niveau de compétences et d’initiation pour les personnes susceptibles d’en faire usage.

En effet, pour que les données recueillies puissent être utilisées de façon optimale, il est essentiel que tous les acteurs soient engagés.

Pour les entrepreneurs de chantiers, il est désormais possible d’avoir des données récentes sur l’emplacement exact des réseaux enterrés.

Voici une présentation succincte des principales méthodes non intrusives ainsi que les phases de réalisation de chaque détection.

 

Le cadre légal de la localisation des réseaux enterrés

 

En France, ce sont plus de 100 000 réseaux qui sont abîmés chaque année au cours des travaux qui sont réalisés non loin de ces installations. Cette dégradation touche aussi bien les réseaux souterrains qu’aériens. Et les travailleurs autant que les riverains sont sous la menace de lésions importantes dues aux éventuels incidents. Ces incidents peuvent également affecter le milieu naturel, les équipements et en même temps occasionner des suspensions de services aux conséquences dommageables.

A cet effet, de nouvelles mesures s’imposent donc aux gestionnaires de projets et aux entrepreneurs d’ouvrages. En effet, s’ils n’ont aucune certitude sur l’emplacement précis d’un des réseaux sur le site du chantier, ils doivent  procéder à des inspections supplémentaires. Ceci est d’autant plus impératif si cette incertitude peut perturber le bon déroulement des travaux ou porter atteinte à l’intégrité physique des personnes voire même de changer les éléments techniques et financiers pour la matérialisation du projet.

Ces inspections complémentaires sont attribuées à un prestataire qualifié sous la supervision d’un chef de projet.  Les prestataires certifiés sont généralement les entreprises qui réalisent des opérations de géo-référencement ou d’inspection par mesure indirecte fouille fermée.

 

Réalisation d’un édifice : les phases de la localisation

 

La réalisation d’un édifice passe par trois phases : la conception, la préparation et la réalisation. Les opérations de détection interviennent à toutes ces étapes.

Dans la phase de conception, la détection est réalisée par une entreprise certifiée pour une exploration supplémentaire notamment :

  • La détection de l’emplacement des canalisations et la conformité avec le projet ;
  • La réalisation du marquage et du piquetage ;
  • La mise à jour du géo-référencement.

 

Dans la phase de préparation, la détection est effectuée pour des besoins de confirmation avant la réalisation. Le but est donc :

  • D’ajuster les outils et si besoin le projet
  • De procéder au marquage et à la disposition des points de repère ;
  • De favoriser les investigations préalables.

 

Enfin, dans la phase de réalisation, la détection est effectuée par le chef de chantier ou l’encadrant de chantier. L’objectif est de procéder à une ultime vérification pour :

  • Attester de l’existence des canalisations ;
  • Se mettre au plus près des canalisations ;
  • Evacuer les incertitudes concernant les réseaux non identifiés ;
  • Communiquer dans l’optique d’une mise à jour du géo-référencement du réseau.

 

 

Les méthodes de localisation non intrusives

Les données issues des différentes opérations de détection concernent tous les acteurs de la réalisation des ouvrages, quelles que soient les étapes des opérations.

Chacune des méthodes a ses limites et ne peut donc s’appliquer à tous les cas. C’est donc selon le type de réseau et en tenant compte du milieu qu’il faudra choisir la méthode adéquate. L’ensemble de ces méthodes requièrent un apprentissage et une compréhension préalable des réseaux de la part de celui qui devra les mettre en œuvre.

Avec ces méthodes, l’accès à la canalisation se fait sans excavation dans le sol d’où le terme « non intrusive ». C’est le cas avec l’introduction d’une sonde à l’intérieur de la canalisation depuis un dispositif externe.

Pour éviter d’avoir des résultats inexacts ou des interprétations incorrectes, il n’est pas recommandé de recourir à une seule méthode de détection. Le croisement de plusieurs techniques de détection est une garantie de la localisation du réseau recherché ou trouvé. La non-localisation d’un conduit ou une localisation inexacte peut pousser à recourir à des outils inadéquats ou créer un manque de dispositions pour la prévention.

 

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