Comment choisir sa caméra d’inspection – AGM TEC

Différencier les endoscopes industriels, les caméras d’inspections de canalisation et les caméras d’inspection de forage

 

1. Les endoscopes industriels

Les endoscopes industriels sont des outils qui vont permettre de visualiser des conduits ou des espaces confinés. Ils sont principalement destinés aux professionnels de l’industrie mais peuvent également être utilisé en complément d’une caméra d’inspection de canalisation par les professionnels du bâtiment. Leur petit diamètre de tête de caméra (5.5 mm à 16 mm) va permettre de faire des inspections de haute précision : inspection de l’état des soudures, contrôle de l’état d’un moteur…

 

2. Les caméras d’inspection de canalisations

Les caméras d’inspections de canalisation sont dédiés principalement à l’inspection et la détection de fuite. Elles sont donc utilisées par des professionnels du bâtiment et permettent de localiser rapidement une anomalie dans une canalisation : bouchon, canalisation écrasé, racine…

Elles permettent d’inspecter les réseaux d’une habitation ou même d’un lotissement. Les caméras de canalisations peuvent être également utilisé en préventive pour contrôler l’état des canalisations après la pose.

 

3. Les caméras d’inspection verticale

Ces caméras-ci sont utilisées dans des domaines très spécifiques. Principalement par des entreprises spécialisées en hydrogéologie et en hydrologie. De par sa longueur de câble, la FORACAM est destiné à l’inspection de puits de forage quasi-exclusivement. La VERTICAM peut-elle être utilisé dans différentes applications qui nécessitent une inspection verticale : cheminée, puits d’eau, colonne sèche…

 

 

Comment savoir quelle caméra d’inspection serait la plus adapté ?

 

1 – Les diamètres à inspecter

Il faut dans un premier temps savoir dans quel diamètre vous travaillez en général. En fonction, vous orienterez votre recherche vers la caméra adaptée.

La puissance d’éclairage et le passage de coude sont les deux éléments à prendre en compte en priorité.

Chaque fabricant indique un diamètre minimum et un diamètre maximum conseillé pour avoir un rendu optimal. Le diamètre minimum étant souvent indiqué en fonction du passage de coude et non par rapport au diamètre de la tête de caméra. La longueur de la tête de caméra est également à prendre en compte puisque le rayon de courbure sur des coudes à 90 degrés est assez restreint.

En piscine notamment, les tuyauteries rencontrées sont très souvent inférieur à 50 mm. C’est pour cela que les fabricants de caméras d’inspections mettent au point des têtes de caméras ultra courtes.

 

2- Choisir un jonc adapté

Le choix du jonc est important car c’est sa tenue qui vous facilitera la poussé de la caméra dans la canalisation.

En fonction des diamètres sur lesquelles vous travaillez, il faudra s’orienter vers un jonc plus ou moins épais. Sur des diamètres allant de 40 à 150 mm, un jonc entre 4.8 et 5.5 mm sera idéal puisqu’il garantit une rigidité suffisante pour la poussée tout en gardant la flexibilité nécessaire pour passer des coudes. Les longueurs de jonc pour ces diamètres-ci varient souvent entre 30 et 40 mètres.

Si vous êtes amenés à travailler sur des réseaux plus importants (150 mm à 400 mm), un jonc bien plus épais est nécessaire. Entre 8,5 mm et 9.5 mm, le jonc sera suffisamment rigide pour être poussé sur 60 ou 120 mètres. Le passage de coude se fera du coup à partir du diamètre 160 mm.

 

3-La tête de caméra adaptée à mes contraintes

Pour choisir la tête de caméra qui vous donnera un rendu d’image optimal, il faut connaître la puissance d’éclairage (le plus souvent exprimé en Lumens) et la définition d’image du capteur CMOS.

Attention : Certains fabricants mettent en avant un nombre de Leds importants mais c’est souvent un argument trompeur. C’est la qualité de la Leds qui est importante et non la quantité.

La puissance d’éclairage conseillée pour des diamètres allant de 40 mm à 150 mm est de 80 à 110 Lumens contre 340 à 360 Lumens pour des réseaux de 200 à 400 mm.

En ce qui concerne la qualité d’image, il est important d’avoir une netteté d’image suffisante pour détecter tous types d’anomalies : déformations, micro fissures, écrasement…

Avec un angle de vision de 90° et une résolution au minimum de 640 x 480 pixels, vous vous garantissez un rendu de très bonne qualité.

 

4-Pourquoi centrer sa caméra ?

Les centreurs, autrement appelé guides de centrage sont indispensable pour différentes raisons. Ils permettent d’avoir une vision d’ensemble de la canalisation mais aussi d’éviter à la tête de caméra de racler le fond. Ils existent plusieurs types de centreurs : centreurs à roulettes, centreurs à arceaux, centreurs motorisé…

Si vous travaillez sur des canalisations neuves, les centreurs à roulettes sont fortement conseillés puisque les roulettes vont être une aider à la poussé lors de l’inspection. En revanche, si vous travaillez sur des évacuations encombrées, les centreurs à arceaux seront plus adaptés.

Il faut s’assurer que vous pourrez centrer sur les différents diamètres sur lesquelles vous êtes amenés à travailler.

 

5-Les fonctionnalités indispensables pour faire des inspections en bonne et due forme

Le compteur métrique (=odomètre) est souvent une option mais c’est une fonctionnalité indispensable. Elle vous permet d’avoir le métré affiché en temps réel sur votre écran de visualisation. Cela vous facilitera le travail de localisation également (lien hypertexte vers )

La batterie qui se présente sous plusieurs formes selon la fabrication, doit vous permettre d’être autonome un minimum sur chantier. Il faut donc s’assurer d’avoir au minimum 3 à 4 heures d’autonomie réelle.

Il faut également pouvoir garder une trace écrite de vos inspections. Il est donc nécessaire de pouvoir enregistrer photos et vidéos sur clef USB ou carte SD. Des accessoires permettant l’incrémentation de commentaires directement sur vos enregistrements existent, ils peuvent vous faciliter le travail de rédactionnel derrière.

 

6-Les autres fonctionnalités disponibles sur une caméra d’inspection

La localisation : Certains professionnels ont besoin de localiser leur tête de caméra, une fois l’anomalie constaté à l’écran, pour ouvrir à l’endroit exact.

C’est pour cela que la plupart des fabricants proposent des têtes de caméras intégrant une sonde émissive. Ces têtes sont le plus souvent sondées en 512 Hz ou en 33 Hz.

Elles doivent être couplées avec un localisateur, prenant en compte ces fréquences (95 % des appareils sur le marché ont ces fréquences enregistrés).